Guitariste, Arthur consacre sa vie au métal, une musique aussi mal connue et marginale que le répertoire de la flûte à bec dans la musique dite "classique".

La violence du discours musical est totalement assumée, et sa construction relève d'un processus qui se situe dans la tradition...du contrepoint. Et non du discours mélodique accompagné, qui ferait plutôt référence à la basse continue. Les années d'apprentissage du clavecin dans son enfance ont tracé des sillons musicaux qui ont ensuite été nourris autrement. 

 

Le grand soucis de précision, la très haute virtuosité instrumentale que requiert cette musique et un mode d'expression assez particulier sont les facteurs d'une complicité certaine entre le fils et sa mère, autour de leurs domaines musicaux respectifs...

 

Arthur ayant fait la démarche de s'enregistrer pour travailler, puis s'étant penché très sérieusement sur la question pour accéder à une autonomie complète, il a fini par acquérir une expérience solide, et c'est tout naturellement à lui  que s'est adressée sa mère dès son deuxième enregistrement.